« Nous devons à tout prix
faire évoluer nos salariés. »

Créée en 2004, la société Eficium a gagné sa place dans l’univers de soft FM.
Des services aux bâtiments, mais aussi et surtout aux occupants qui trouvent toute leur place dans un environnement bouleversé par la crise sanitaire. Comme il l’a toujours fait, Jean-François Renault imagine et construit une nouvelle approche qui va bien au-delà des seules prestations de nettoyage des immeubles de bureaux.

Pouvez-vous nous présenter Eficium, votre entreprise, que vous avez créée il y a plus de quinze ans ?

En effet, Eficium est née en 2004, et s’est développée dans trois segments de services aux bâtiments et à leurs occupants : la propreté, la 3D hygiène & assainissement et l’accueil. Sur chacun de ces métiers, nous avons pour ambition d’offrir une qualité premium à nos clients. Le groupe est présent aujourd’hui à Paris, en Île-de-France, à Lyon, à Bordeaux et à Nice, et compte un millier de salariés (540 ETP) pour un chiffre d’affaires de 21 millions d’euros.

Quel est l’impact et quelles sont
les conséquences de la crise sanitaire ?

Comme pour nos collègues les conséquences de la pandémie sont importantes, même si nous faisons partie des secteurs d’activité qui n’ont jamais arrêté de travailler. Au plus fort de la crise et du confinement, 40 % de nos effectifs étaient en chômage partiel. Aujourd’hui, nous avons repris 100 % de notre activité sur les sites, ce qui ne veut pas dire que nous avons conservé tout notre volume de prestations bien entendu, même si nous avons été beaucoup sollicités pour des interventions en désinfection, décontamination.
Le chiffre d’affaires ne devrait être en baisse que de 4 à 5 % sur l’ensemble de l’année, grâce à l’engagement exceptionnel de nos équipes qui n’ont jamais abandonné le terrain et leurs clients. C’est une des
grandes leçons à retenir de cette période. Nous avons des agents d’une très grande valeur et ce n’est pas une formule de style dans ma bouche !

Depuis sa création, Eficium s’est engagée dans une politique RSE très volontariste.
La pandémie va-t-elle réorienter
vos priorités ?

Je fais ce métier depuis vingt-quatre ans et, comme la grande majorité de mes confrères, je n’avais pas vécu ou envisagé une telle crise qui nous impose de nous
réorganiser dans l’urgence et d’avoir recours au chômage de masse ! Il faut espérer que les mois qui viennent de s’écouler vont changer la vision de nos métiers et leur donner plus de reconnaissance. Mais il nous faut aussi marquer cette reconnaissance de façon très concrète auprès de nos salariés, d’un point de vue financier notamment. Ils sont exclus du système de prime versée par l’État et nous ne pouvons pas, compte tenu de la taille de l’entreprise, attribuer 1 000 euros à l’ensemble de nos agents. C’est pour cette raison que j’envisage de redistribuer une partie du résultat d’exploitation à venir. Cette crise aura également été l’occasion pour nous d’associer Eficium aux actions menées en Afrique notamment avec La chaîne de l’espoir, beaucoup de nos agents étant originaires d’Afrique sub-saharienne.

Vous considérez-vous comme
un spécialiste du FM ?

Jusqu’en 2010, les marchés publics ont pu être porteurs pour une PME comme la nôtre. Puis, les effets de la crise de 2008 se sont faits sentir de façon plus sensible. Les renouvellements n’ont pas été réalisés
dans les mêmes conditions et nous avons assisté à une très nette déflation des marchés. Il n’étaient pas question pour nous de rentrer dans cette logique,
nous voulions rester dans une dimension ou la valeur humaine a son importance. Les années 2011-2012 ont marqué un changement radical : nous nous

« Les marchés publics ont pu être porteurs pour une PME comme la nôtre. »

sommes tournés vers le privé, les négociations de gré à gré et nous avons construit toute une dynamique commerciale autour du multi-services et du multimétiers. Une forme de soft FM.

Vous vous positionnez sur un marché
concurrentiel au sein duquel les grands
groupes sont présents ? Quelle est votre
cible de clientèle ?

Nous sommes sur des cibles de clientèle qui n’intéressent pas forcément les grands acteurs du FM ou du multi-services mais qui sont néanmoins demandeurs d’une offre globale de service. Nous sommes dans une niche qui correspond à des sites entre 1 000 m2 et 25 000 m2 à entretenir. Nos clients ont besoin de prestations de nettoyage bien sûr, mais également d’accueil, de factotum, de 3D ou encore de sécurité (une activité que nous allons proposer dès l’année prochaîne). En complément, ils ont aussi et surtout besoin de solutions qui leurs offrent une réelle plus-value. C’est pour cette raison que nous avons développé notre propre outil numérique qui couvre l’ensemble des activités et apporte une solution globale. Aujourd’hui, nous observons qu’une application dédiée à la propreté ne sera pas compatible avec un ERP pour la sécurité, la 3D ou encore le factotum. Disposer d’une seule ressource digitale est essentielle.

Parcours

Breton d’origine, Jean-François Renault
a une formation supérieure dans le secteur de la logistique et du transport, qu’il a mise en pratique dans plusieurs entreprises de messagerie notamment.
Il rejoint ensuite la société TFN (aujourd’hui groupe Atalian) pour travailler au côté de Franck Julien.
Il sera directeur d’agence, directeur technique puis directeur général avant de partir créer sa propre structure, Eficum, en 2004. Le chef d’entreprise, également
juge consulaire au TC de Bobigny, adhérent du Medef et administrateur de la FEP durant quelques années, est également membre de l’APM (Association progrès du management) créée par Pierre Bellon, fondateur du groupe Sodexo. Il est aussi membre de Globalearthwatch, association ayant pour but de former aux gestes qui sauvent et de prévenir la mort subite, partenaire avec Eficium de l’ONG La chaîne de l’espoir et adhérent de la fondation associée au Parrot World de Crécy-la-Chapelle en région parisienne.

Pouvez-vous nous présenter Eficium, votre entreprise, que vous avez créée il y a plus de quinze ans ?

En effet, Eficium est née en 2004, et s’est développée dans trois segments de services aux bâtiments et à leurs occupants : la propreté, la 3D hygiène & assainissement et l’accueil. Sur chacun de ces métiers, nous avons pour ambition d’offrir une qualité premium à nos clients. Le groupe est présent aujourd’hui à Paris, en Île-de-France, à Lyon, à Bordeaux et à Nice, et compte un millier de salariés (540 ETP) pour un chiffre d’affaires de 21 millions d’euros.

Quel est l’impact et quelles sont
les conséquences de la crise sanitaire ?

Comme pour nos collègues les conséquences de la pandémie sont importantes, même si nous faisons partie des secteurs d’activité qui n’ont jamais arrêté de travailler. Au plus fort de la crise et du confinement, 40 % de nos effectifs étaient en chômage partiel. Aujourd’hui, nous avons repris 100 % de notre activité sur les sites, ce qui ne veut pas dire que nous avons conservé tout notre volume de prestations bien entendu, même si nous avons été beaucoup sollicités pour des interventions en désinfection, décontamination.
Le chiffre d’affaires ne devrait être en baisse que de 4 à 5 % sur l’ensemble de l’année, grâce à l’engagement exceptionnel de nos équipes qui n’ont jamais abandonné le terrain et leurs clients. C’est une des
grandes leçons à retenir de cette période. Nous avons des agents d’une très grande valeur et ce n’est pas une formule de style dans ma bouche !

Depuis sa création, Eficium s’est engagée dans une politique RSE très volontariste.
La pandémie va-t-elle réorienter
vos priorités ?

Je fais ce métier depuis vingt-quatre ans et, comme la grande majorité de mes confrères, je n’avais pas vécu ou envisagé une telle crise qui nous impose de nous
réorganiser dans l’urgence et d’avoir recours au chômage de masse ! Il faut espérer que les mois qui viennent de s’écouler vont changer la vision de nos métiers et leur donner plus de reconnaissance. Mais il nous faut aussi marquer cette reconnaissance de façon très concrète auprès de nos salariés, d’un point de vue financier notamment. Ils sont exclus du système de prime versée par l’État et nous ne pouvons pas, compte tenu de la taille de l’entreprise, attribuer 1 000 euros à l’ensemble de nos agents. C’est pour cette raison que j’envisage de redistribuer une partie du résultat d’exploitation à venir. Cette crise aura également été l’occasion pour nous d’associer Eficium aux actions menées en Afrique notamment avec La chaîne de l’espoir, beaucoup de nos agents étant originaires d’Afrique sub-saharienne.

Vous considérez-vous comme
un spécialiste du FM ?

Jusqu’en 2010, les marchés publics ont pu être porteurs pour une PME comme la nôtre. Puis, les effets de la crise de 2008 se sont faits sentir de façon plus sensible. Les renouvellements n’ont pas été réalisés
dans les mêmes conditions et nous avons assisté à une très nette déflation des marchés. Il n’étaient pas question pour nous de rentrer dans cette logique,
nous voulions rester dans une dimension ou la valeur humaine a son importance. Les années 2011-2012 ont marqué un changement radical : nous nous

« Les marchés publics ont pu être porteurs pour une PME comme la nôtre. »

sommes tournés vers le privé, les négociations de gré à gré et nous avons construit toute une dynamique commerciale autour du multi-services et du multimétiers. Une forme de soft FM.

Vous vous positionnez sur un marché
concurrentiel au sein duquel les grands
groupes sont présents ? Quelle est votre
cible de clientèle ?

Nous sommes sur des cibles de clientèle qui n’intéressent pas forcément les grands acteurs du FM ou du multi-services mais qui sont néanmoins demandeurs d’une offre globale de service. Nous sommes dans une niche qui correspond à des sites entre 1 000 m2 et 25 000 m2 à entretenir. Nos clients ont besoin de prestations de nettoyage bien sûr, mais également d’accueil, de factotum, de 3D ou encore de sécurité (une activité que nous allons proposer dès l’année prochaîne). En complément, ils ont aussi et surtout besoin de solutions qui leurs offrent une réelle plus-value. C’est pour cette raison que nous avons développé notre propre outil numérique qui couvre l’ensemble des activités et apporte une solution globale. Aujourd’hui, nous observons qu’une application dédiée à la propreté ne sera pas compatible avec un ERP pour la sécurité, la 3D ou encore le factotum. Disposer d’une seule ressource digitale est essentielle.

Parcours

Breton d’origine, Jean-François Renault
a une formation supérieure dans le secteur de la logistique et du transport, qu’il a mise en pratique dans plusieurs entreprises de messagerie notamment.
Il rejoint ensuite la société TFN (aujourd’hui groupe Atalian) pour travailler au côté de Franck Julien.
Il sera directeur d’agence, directeur technique puis directeur général avant de partir créer sa propre structure, Eficum, en 2004. Le chef d’entreprise, également
juge consulaire au TC de Bobigny, adhérent du Medef et administrateur de la FEP durant quelques années, est également membre de l’APM (Association progrès du management) créée par Pierre Bellon, fondateur du groupe Sodexo. Il est aussi membre de Globalearthwatch, association ayant pour but de former aux gestes qui sauvent et de prévenir la mort subite, partenaire avec Eficium de l’ONG La chaîne de l’espoir et adhérent de la fondation associée au Parrot World de Crécy-la-Chapelle en région parisienne.

Vous souhaitez vous imposer comme
un acteur global de services, notamment
dans le tertiaire. N’avez-vous pas peur
que la crise actuelle incite vos clients
à revoir leurs pratiques et leurs demandes ?

Comme la plupart d’entre nous, nos clients ont aujourd’hui le nez dans le guidon et très peu de visibilité à moyen ou court terme. Dans le secteur tertiaire, les sites vont s’orienter massivement vers un fonctionnement en flex office, notamment en région parisienne et dans les grandes métropoles, pour palier l’absentéisme. Face au développement du télétravail, les surfaces de bureau à entretenir vont probablement diminuer significativement et nous devrons nous adapter. Il est encore trop tôt pour se projeter en impact sur la profession, même s’il s’agit là d’une dominante avant tout très parisienne au regard de la valorisation des surfaces.

Vous vous êtes également positionnés
sur d’autres métiers ?

Oui, en 2015, nous avons créé 3D by Eficium. Nous sommes adhérents de la CS3D qui représente les professionnels du contrôle des nuisibles. Cette activité a été construite et organisée de toutes pièces pour répondre aux attentes de plusieurs catégories de
clients : les foncières, les bailleurs sociaux, les syndics de copropriétés mais aussi les sièges sociaux ou encore les établissements d’enseignement. Aujourd’hui, la 3D représente 10 % de notre activité.

Quel est le principal frein
que vous rencontrez dans les métiers
de la propreté ?

Nous devons à tout prix faire évoluer nos salariés.
Nous ne pouvons pas le faire au travers de la convention collective qui est trop contraignante, d’où la nécessité de passer par des évolutions de carrières. Entre un agent de services à 10 e/h et un factotum à 15 e/h, la différence est importante. Nous devons attirer les jeunes et les diplômés, ce que nous ne faisons pas assez. La réforme de la formation a été un grand coup dans le dos pour une entreprise comme la mienne. Dans notre nouvel Opco, tout est redistribué aux entreprises de moins de 50 salariés ou à Pôle emploi. Il nous manque un volet formation professionnelle qui est essentiel et qui doit être plus ciblé. Au-delà de la formation, il faut mobiliser toutes les valeurs humaines de l’entreprise pour que nos salariés aient de l’autonomie dans leur poste et puissent grandir.

Quel regard portez-vous sur votre métier ?

Notre métier se perd dans les chiffres d’affaires et les effectifs et on en oublie le service… Quand on achète une voiture, on ne la choisit pas en fonction du chiffre

« Entre un agent de service à 10€/h et un factotum à 15€/h, la différence est importante ! »

d’affaires ou des effectifs de Renault ou de Mercedes ! Ce que veulent nos clients c’est du service, de l’innovation. Depuis vingt-cinq ans que je suis dans ce métier, nous ne voyons que peu le développement d’outils innovants qui soient pleinement intégrés auprès de nos agents, il n’y a pas eu de révolution en matière de management et de suivi. Nous sommes dans une logique de main-d’oeuvre avec une population ayant un faible turn-over ou l’accompagnement au poste de travail devient important au regard du vieillissement de nos collaborateurs. L’enjeu des années à venir sera d’attirer à nous un public plus jeune de recrutés en
leur apportant des interfaces digitales conviviales.

Eficium


Le groupe Eficium qui comprend aujourd’hui trois grands pôles (propreté et services, 3D et accueil en entreprises) est présent à Paris et en région parisienne depuis 2006, à Nice (2013) ainsi qu’à Lyon et Bordeaux (2018) au travers de sept implantations et
d’un effectif de plus de 550 ETP. Après avoir
travaillé majoritairement avec des donneurs
d’ordres publics lors de sa création, le groupe s’est réorienté dès 2010 vers une offre de multiservices (soft FM) pour des clients privés.

Vous souhaitez vous imposer comme
un acteur global de services, notamment
dans le tertiaire. N’avez-vous pas peur
que la crise actuelle incite vos clients
à revoir leurs pratiques et leurs demandes ?

Comme la plupart d’entre nous, nos clients ont aujourd’hui le nez dans le guidon et très peu de visibilité à moyen ou court terme. Dans le secteur tertiaire, les sites vont s’orienter massivement vers un fonctionnement en flex office, notamment en région parisienne et dans les grandes métropoles, pour palier l’absentéisme. Face au développement du télétravail, les surfaces de bureau à entretenir vont probablement diminuer significativement et nous devrons nous adapter. Il est encore trop tôt pour se projeter en impact sur la profession, même s’il s’agit là d’une dominante avant tout très parisienne au regard de la valorisation des surfaces.

Vous vous êtes également positionnés
sur d’autres métiers ?

Oui, en 2015, nous avons créé 3D by Eficium. Nous sommes adhérents de la CS3D qui représente les professionnels du contrôle des nuisibles. Cette activité a été construite et organisée de toutes pièces pour répondre aux attentes de plusieurs catégories de
clients : les foncières, les bailleurs sociaux, les syndics de copropriétés mais aussi les sièges sociaux ou encore les établissements d’enseignement. Aujourd’hui, la 3D représente 10 % de notre activité.

Quel est le principal frein
que vous rencontrez dans les métiers
de la propreté ?

Nous devons à tout prix faire évoluer nos salariés.
Nous ne pouvons pas le faire au travers de la convention collective qui est trop contraignante, d’où la nécessité de passer par des évolutions de carrières. Entre un agent de services à 10 e/h et un factotum à 15 e/h, la différence est importante. Nous devons attirer les jeunes et les diplômés, ce que nous ne faisons pas assez. La réforme de la formation a été un grand coup dans le dos pour une entreprise comme la mienne. Dans notre nouvel Opco, tout est redistribué aux entreprises de moins de 50 salariés ou à Pôle emploi. Il nous manque un volet formation professionnelle qui est essentiel et qui doit être plus ciblé. Au-delà de la formation, il faut mobiliser toutes les valeurs humaines de l’entreprise pour que nos salariés aient de l’autonomie dans leur poste et puissent grandir.

Quel regard portez-vous sur votre métier ?

Notre métier se perd dans les chiffres d’affaires et les effectifs et on en oublie le service… Quand on achète une voiture, on ne la choisit pas en fonction du chiffre

« Entre un agent de service à 10€/h et un factotum à 15€/h, la différence est importante ! »

d’affaires ou des effectifs de Renault ou de Mercedes ! Ce que veulent nos clients c’est du service, de l’innovation. Depuis vingt-cinq ans que je suis dans ce métier, nous ne voyons que peu le développement d’outils innovants qui soient pleinement intégrés auprès de nos agents, il n’y a pas eu de révolution en matière de management et de suivi. Nous sommes dans une logique de main-d’oeuvre avec une population ayant un faible turn-over ou l’accompagnement au poste de travail devient important au regard du vieillissement de nos collaborateurs. L’enjeu des années à venir sera d’attirer à nous un public plus jeune de recrutés en
leur apportant des interfaces digitales conviviales.

Eficium


Le groupe Eficium qui comprend aujourd’hui trois grands pôles (propreté et services, 3D et accueil en entreprises) est présent à Paris et en région parisienne depuis 2006, à Nice (2013) ainsi qu’à Lyon et Bordeaux (2018) au travers de sept implantations et
d’un effectif de plus de 550 ETP. Après avoir
travaillé majoritairement avec des donneurs
d’ordres publics lors de sa création, le groupe s’est réorienté dès 2010 vers une offre de multiservices (soft FM) pour des clients privés.

J’AIME…
>
les valeurs
humaines, le golf,
la musique,
les projets, construire,
entreprendre.

JE N’AIME PAS…
>
les choses
artificielles.